Decize/Sancerre/100km
DIMANCHE 22 JUILLET 2018
DIMANCHE 22 JUILLET 2018
DECIZE – SANCERRE : 100 km
Nous retournons au canal. Dès le départ (6h45) le soleil est au rendez-vous. Nous roulons toute la journée à côté ou derrière notre ombre suivant l'heure du soleil et les méandres du canal. Nous sommes seuls au monde avec le gazouillement des oiseaux. Le miroir est parfait. La rive opposée est luxuriante et très arborée. Le halage est toujours bitumé mais les nombreux petits ponts exigent des coups de reins en moulinette. Au sommet nous dévalons sans retenue. Il n'y a pas de gravier. Ce n'est pas dangereux. Les écluses montantes sont très rapprochées. Elles apportent une touche de couleur avec les maisons éclusières très fleuries.
Les pêcheurs sont les premières personnes rencontrées. Nous avons de longs moments de calme, propices au vagabondage de l'esprit. Les images du moment enclenchent des pensées inconscientes. Jojo ne parviendra pas à se débarrasser de la ritournelle « Le tournesol n'a pas besoin de boussole « … Il faut attendre 9 heures pour croiser les premiers cyclo-campeurs avec leurs véhicules chargés mais souvent assistés électriquement. Ils sont éparpillés mais groupés. Les bateaux défilent à leur tour sur les eaux calmes du canal. La plupart nous font un signe amical de la main auquel nous répondons.
La température est clémente. Le tonus revient.
Au pied de NEVERS, nous suivons la signalétique « vers la Loire à vélo « . Nous sommes toujours sur le canal latéral à la Loire. Nous traversons le pont-canal qui survole la rivière l'Allier. L'itinéraire cyclable abandonne, momentanément, le cheminement en bord de canal pour conduire, par une petite route, jusqu'au BEC D'ALLIER. Nous marquons la pause pour apprécier le spectacle de la confluence. Dans un environnement très nature, la rivière l'Allier y marie ses eaux à celle du fleuve Loire. Nous voici au kilomètre zéro de LA LOIRE A VELO.
Nous roulons sur la levée qui nous amène à MARSEILLE où nous déjeunons au port (MARSEILLE LES AUBIGNY), port batelier sur le canal latéral à la Loire. Nous suivons l'itinéraire officiel qui traverse la campagne que nous dominons. Beaucoup de « petites maisons dans la prairie « Nous sommes dans les herbages avec plusieurs hameaux. Nous jouissons d'un beau point de vue sur la Loire à l'entrée de LA CHARITE SUR LOIRE, village situé sur l'autre rive. En cette période d'été, les bancs de sable occupent une grande partie du lit du fleuve aux eaux argentées. Nous approchons de POUILLY SUR LOIRE, réputé pour ses grands vins.
La Loire devient à peine visible. Elle reprend sa place, en fin d'étape, aux abords de ST SATUR, au pied de la colline de SANCERRE que nous apercevions depuis une dizaine de kilomètres et qui se précise au fur et à mesure que nous approchons avec vue sur les vignes qui tapissent le moindre coteau.
Nous avons la chance que le camping est situé au pied de ce pic ! La gérante sait que nous sommes passés à SAUMUR en début de voyage. Elle connaît notre identité. Les deux campings ont la même enseigne. Le logiciel fusionne les données. Il n'y a donc pas que GOOGLE qui nous suit à la trace.
Journée facile et presque reposante, sauf après déjeuner où nous avons dû reprendre nos relais pour faire face au vent. Nous terminons avec 30°, soit 10° de moins qu'en Provence.