Feneu/L'Huisserie /75 km
SAMEDI 28 JUILLET 2018
Samedi 28 Juillet 2018
FENEU – L’HUISSERIE : 75 km
Après une soirée en famille avec un dîner à faire pâlir les grands chefs, nous passons une nuit sans apercevoir la » Lune de sang », éclipse non visible vu le temps couvert qui se dégrade dans la nuit. Le vent est levé avant nous. Il nous prépare une journée plus fraîche sans pluie.
Nous quittons la résidence du Port Albert par une section provisoire égayée de demeures de charme. Dès le pont de franchissement du pont de la rivière Mayenne à GREZ-NEUVILLE nous connaissons le tracé par cœur. La progression se déroule dans l’écrin sauvage de prairies avec un revêtement roulant sur le halage de la Mayenne. Rivière bien canalisée et navigable quoique les bateaux y sont rares.
A hauteur du LION D’ANGERS, un tunnel d’arbres nous abrite du vent. Nous arrivons assez vite au roquet raviné affiché 13%, celui qui nous avait fait caler à l’aller. Nous le descendons sur le vélo avec prudence. A MONTREUIL DU MAINE nous optons pour la grimpette par le bourg. De toute façon il faut sortir du halage à un moment ou un autre puisqu’il s’interrompt. Nous ne laissons pas « le moteur » chauffer, nous moulinons. La petite route à faible circulation présente des pleins et des déliés. Les montées sont suivies de belles descentes que nous maitrisons de mieux en mieux après 5 semaines de voyage.
Après cet interlude, on redescend sur le halage. Ce jour, les vaches ne sont pas à la plage mais en thalasso. Leur bain de boue se prolonge sur notre chemin. Nous progressons au rythme des courbes de la rivière avec un vent plutôt favorable et un soleil de moins en moins généreux. Sur cette portion de la VELOFRANCETTE, nous croisons des cyclo-campeurs en nombre bien inférieur à LA LOIRE A VELO ou la VIARHONA mais « Vélofrancette » est très jeune et moins connue.
Peu avant CHATEAU-GONTIER, les cyclistes qui nous font face sont des personnes de connaissance venues à notre rencontre. Que c’est agréable de se retrouver. Peur eux, demi-tour, ils ne nous lâcheront plus jusqu’au domicile. C’est donc ensemble que nous montons la ville de CHATEAU-GONTIER par sa partie la plus facile pour gagner le jardin public nommé « Le bout du Monde ». D’autres amis, arrivés en voiture, viennent grossir le petit groupe. Pique-nique convivial pour la petite bande. Le retour à vélo après déjeuner est un moment que nous ne voyons pas passer. C’est entraînant de rouler en groupe en papotant.
C’est autour d’un verre de l’amitié, entre amis et famille, que nous bouclons ce périple de 2986 km et une invitation à dîner chez des amis avant de reconduire à minuit, notre chauffeur de OUISTREHAM qui a ramené, ce matin, notre voiture à domicile. Attention ! pas de confusion, notre chauffeur ne réside pas à OUISTREHAM mais à MAYENNE.
Nous sommes très satisfaits de ce grand voyage à travers la France puisque nous n’avons jamais roulé sous la pluie. Nous avons profité de points de vue magnifiques avec la lumière du soleil permanente qui, en contrepartie nous a fait supporter de très fortes chaleurs.
Les ennuis techniques ont été à minima avec :
- 2 crevaisons : 1 sur un vélo et l’autre sur 1 remorque
- 1 câble de dérailleur à changer
- 1 dérailleur cassé (achat chez un vélociste)
- 1 pédale à cale ébréchée (non traitée)
- 1 chute sans conséquence
Jojo et Soso ne remercieront jamais assez tous ceux qui les ont soutenus par leurs encouragements notamment dans les moments de doute où le mental perdait des points sur les jambes toujours motivées.
Nous avons eu beaucoup de chance… le lendemain de la fin du périple c’est presque l’hiver au pays !