Savigny/Feneu/101km

VENDREDI 27 JUILLET 2018

SAVIGNY EN VERON – FENEU : 101 km

Malgré la montée du vent en soirée, l'orage a épargné notre secteur situé entre la Vienne et la Loire mais ce matin il fait plus frais. Nous respirons.

Le jalonnement part en direction de CANDES par routes à faible circulation. Au pont panoramique, à l'approche de CANDES ST MARTIN, nous profitons d'un point de vue de rêve sur le site : le village de CANDES ST MARTIN, la large rivière VIENNE coule à ses pieds et un plus loin, la confluence de cette dernière avec la Loire. A MONTSOREAU, direction SAUMUR par un parcours en bord de Loire, rustique mais plat. C'est ici que nous fermons la boucle de notre voyage. Pour le reste, considérons que c'est juste le retour à la maison.

Nous reprenons la Vélofrancette à l'envers, commune avec la Loire à vélo jusqu'à ANGERS. La Loire reste à nos côtés, toujours surprenante avec ses immenses bancs de sable et encore plus, lorsque sur la rive opposée ce sont les vaches qui sont à la plage ou qui se baignent.

Nous arrivons très vite à GENNES, puis le THOUREIL, pittoresque village en balcon du fleuve. A partir de ST MATHURIN SUR LOIRE, le cheminement cyclable s'égare dans le marais voisin. Les « petites mains » castrent le maïs. Les champs de fleurs colorent certains espaces.

Les touristes à vélo sont encore très nombreux. Le vent de face ventile et nous profitons, sur près de 30 km, de la roue d'un tandem, flambant neuf, qui nous rejoint. Joce et Jacky, les angevins du coin nous apportent aide et soutien. Cette rencontre avait été programmée lorsqu'ils nous avaient reçus à l'étape de ROCHEFORT. Nous déjeunons ensemble à une aire d'accueil pour vélos, bien aménagée, à LA DAGUENIERE. Nous faisons chemin tous les quatre vers les PONTS DE CE, seul endroit où la position des îles et la dispersion des bras de la Loire a permis de jeter des ponts entre les deux rives.

Le pont de BOUCHEMAINE nous mêle à la circulation. Son tablier est très étroit actuellement du fait de travaux. Certains automobilistes donnent de grands coups d'accélérateurs en nous doublant, histoire de montrer que les cyclistes les dérangent ! La récompense est au bout de cette traversée. Nous longeons la Maine par un tunnel d'arbres qui laisse entrevoir de beaux points de vue, d'abord sur la rivière, puis sur le lac de Maine et enfin sur la ville d’Angers avec son château idéalement placé.

A la halte située sur le front de Maine, nos chemins se séparent. Joce et Jacky se dirigent vers TRELAZE pendant que Jojo et Soso, qui devraient être en fin d'étape, décident de poursuivre jusqu'à FENEU. Invitation déclinée dans un premier temps à cause de la chaleur et du rab de kilomètres pour la journée.

Le clocher de FENEU est en vue lorsque de grosses gouttes de pluie nous font hésiter. On bâche ou on ne bâche pas ? On continue de rouler en essayant d'accélérer. Plus de peur que de mal. Nous sommes accueillis à bras ouverts par Claudine et Rémi chez qui nous avions déjà passé la nuit en début de voyage. Cette organisation de dernière minute annule et remplace leur visite  au camping du Lac de Maine à ANGERS. Ces deux rencontres avec la famille, dans la journée, font que nous avons l'impression d'être arrivés.

Pour la toile de tente, c'est terminé. Cette nuit nous dormirons dans un vrai lit.