Saumur/Airvault/83km
JEUDI 28 JUIN 2018
JEUDI 28 JUIN 2018
SAUMUR – AIRVAULT : 83 km avant les courses
Petite nuit avec le décibel, au-delà de la norme autorisée, avec le chant des grenouilles, les trains et l'attaque des moustiques.
Du côté des cyclistes, le camping est déjà en effervescence, lors de notre départ, à 7 heures.
Quittant la Loire à vélo, la Vélofrancette suit désormais le Thouet. Pleine de surprises, mais méconnue, cette rivière apporte des paysages très variés. Un pont mégalithique marque cette étape. Nous le franchissons à pied pour le plaisir.
On évolue le plus souvent sur des routes à faible circulation avant de regagner, régulièrement, les rives du Thouet par des chemins gravillonnés et herbeux mais secs. Cette rivière multiplie ses courbes à travers la campagne.
Nous passons ainsi au travers des alignements de ceps qui bordent la route touristique du vignoble de l'Anjou. Dans les DEUX-SEVRES, à la sortie de TAIZON, le très beau pont qui comptait, jadis, une chapelle et une guérite pour percevoir le péage, attire notre attention.
On passe sous le grand viaduc ferroviaire Eiffel (28m de haut) et nous comprenons que nous n'allons pas échapper à la rampe de 15% sur 500 m pour accéder au centre-ville de THOUARS. Nos engins ne vont pas loin. On s'entraide pour pousser nos vélos, par paliers. Les mollets explosent et le rythme cardiaque s'affole.
Que de lièvres sur cette étape mais vraiment peu de cyclistes. Nous sommes cependant 3 couples le soir au camping.
Le terrain devient de plus en plus vallonné au fur et à mesure que la chaleur bat son plein. Soso atteint les limites de ses forces et capitule dans une côte rude. Le guidon part de travers et le vélo traverse la petite route. Elle décide de transférer ses bagages de l'avant sur l'arrière comme en début de voyage. Le guidon serait plus facile à manier pour garder l'équilibre, en particulier, en cas de vitesse très réduite, juste pour garder l' équilibre. Mais tant pis pour cette fois, le reste se fait donc à pied.
Plus loin, nous remarquons l'église carolingienne de ST GENEROUX, la plus ancienne des DEUX-SEVRES. Nous ne marquons pas d'arrêt, préférant garder notre élan pour la montée qui se projette juste devant nous et il fait trop chaud pour musarder.
Une chapelle annonce l'entrée du terminus, dans le domaine arboré de l'ancien château de Soulières, avec d'immenses cèdres séculaires. Nous atteignons AIRVAULT, colline médiévale avec sa petite cité de caractère.
Le camping est sur notre chemin. Il nous surprend. Aucune indication en Français. Tout est écrit en Anglais. Il est tenu et fréquenté par des Anglo-saxons. Nous parvenons cependant à acheter une boisson fraîche hors des ouvertures du bar. Nous bénéficions d'un emplacement totalement ombragé. De grands muriers-parasols nous protègent du soleil et du vent violent qui s'intensifie au cours de l'après-midi.
Nous papotons toute la soirée avec le jeune couple tandemiste. Ils viennent de NANTES et le jeune homme est très intéressé par la remorque de Jojo. Leur remprlque, également de fabrication artisanale serait trop lourde. Nous échangeons nos idées sur le matériel de camping. Ils sont en cours d'équipement depuis 2 ans. Bonne soirée intergénérationnelle.